combattre peur et phobie avec l'aide de la sophrologie

Comment vaincre ses peurs et ses phobies ?

Dans notre quotidien, nous sommes tous plus ou moins confrontés à des peurs, qui lorsqu’elles deviennent envahissantes, peuvent se transformer en véritables phobies qui nous paralysent.

Or, ses peurs phobiques peuvent être contrôlées au moyen d’une méthode naturelle, la sophrologie,  qui, associée à des techniques corporelles douces, va vous aider à surmonter vos angoisses et à vous libérer de ces troubles handicapants.

Comment différencier une peur d’une phobie ?

Une peur devient une phobie lorsqu’elle apparaît sans raison apparente, en réponse à une perception plutôt qu’à une réalité concrète.

 

Cette peur irrationnelle et excessive prend le dessus sur la logique, entraînée par des illusions de l’esprit qui nous font sentir menacés sans aucun danger réel.

 

Pour déterminer si vous souffrez de phobies, certains signes sont indéniables. Contrairement à une peur gérable et surmontable, la phobie entraîne une tendance à l’évitement. Plutôt que de faire face à votre peur, vous tenterez par tous les moyens de l’éviter, sans jamais pouvoir y faire face directement.

 

Tandis que la peur, l’anxiété et le stress peuvent être bénéfiques et vous pousser à vous dépasser dans certaines circonstances, la phobie provoque des émotions négatives qui vous font perdre le contrôle de vos sentiments.

 

De ce fait, le trac n’est pas une phobie, mais plutôt une inquiétude naturelle et souvent motivante, qui survient avant une action et se dissipe avec son accomplissement.

 

La peur est une émotion essentielle et bénéfique qui sert à se protéger et à protéger autrui. Elle se manifeste de manière occasionnelle et disparaît dès que la situation est révolue, tandis que la phobie se caractérise par sa nature répétitive et persistante.

Quelles sont les peurs et phobies les plus courantes ?

Parmi les nombreuses peurs et phobies, allant de la crainte simple à la phobie pathologique, y compris la peur compulsive, on identifie plusieurs types de troubles phobiques, qui sont habituellement classés en trois catégories principales :

Les phobies simples ou spécifiques

Les phobies simples ou spécifiques

Ces peurs sont les plus courantes, touchant un tiers de la population. Bien qu’elles ne soient pas handicapantes, on apprend généralement à vivre avec en les évitant.

 

Elles sont souvent liées à un animal, un objet, une situation ou un environnement naturel :

 

– Arachnophobie : peur des araignées

– Ophiophobie : peur des serpents

– Claustrophobie : peur des espaces clos, comme l’ascenseur

– Aviophobie : peur de voler en avion

– Acrophobie : peur des hauteurs

– Cheimophobie : peur des orages

– Hématophobie : peur du sang

– Emétophobie : peur de vomir

 

Il y a des centaines de phobies différentes.

 

On y inclut aussi les peurs liées aux maladies, telles que la cancérophobie ou la nosophobie.

 

La nosophobie désigne la peur de contracter une maladie, contrairement à l’hypocondrie, qui est l’inquiétude de souffrir déjà d’une maladie grave, se manifestant davantage par une peur ou une anxiété.

Les phobies sociales

Les phobies sociales

Les troubles anxieux représentent un défi quotidien majeur à surmonter.

 

Ils se caractérisent par une timidité extrême, la peur de rougir, l’appréhension d’interagir socialement, de parler en public, et la crainte d’être observé et évalué.

 

La phobie scolaire, une variante de la phobie sociale, traduit la peur de quitter l’environnement familial pour faire face aux enseignants, aux autres élèves, à la compétition, aux examens ou au changement de classe.

 

De plus, ce malaise peut entraîner des crises de panique chez les enfants contraints de fréquenter l’école.

 

Les crises de panique, à distinguer des crises d’angoisse, s’accompagnent toujours de symptômes multiples tels que la transpiration, les bouffées de chaleur, les tremblements, la peur de perdre le contrôle ou d’autres signes physiques inconfortables.

 

Il est crucial de surveiller cette peur enfantine qui, bien qu’elle disparaisse souvent une fois à la maison, le week-end ou durant les vacances scolaires, peut néanmoins persister tout au long de la scolarité de l’enfant et même dans sa vie adulte.

L' agoraphobie

L' agoraphobie

Ce trouble pathologique, particulièrement contraignant, provoque une peur intense de la foule et des espaces publics tels que les grands magasins, les restaurants, les cinémas et les transports en commun, ainsi qu’une appréhension de prendre l’autoroute.

 

Les crises surviennent exclusivement à l’extérieur du domicile, alimentées par la crainte de se trouver dans des lieux d’où l’évasion semble impossible. L’angoisse n’est pas liée au lieu en soi, mais à la peur de ne pas recevoir d’aide en cas de besoin.

 

Cette anxiété affecte l’individu tant sur le plan psychologique que physiologique, se manifestant par des symptômes physiques similaires à ceux des phobies sociales.

 

Cependant, ces symptômes s’accompagnent systématiquement de pensées catastrophiques : la peur du ridicule, de perdre le contrôle, voire de la mort.

 

À l’instar d’autres peurs, elle déclenche une réponse émotionnelle qui entraîne un comportement d’évitement.

 

Bien que cela puisse sembler anodin, cela peut devenir problématique, surtout si ces appréhensions commencent à restreindre vos activités et votre vie quotidienne.

Les autres peurs phobiques

De nombreuses autres peurs, insolites ou modernes, sont nées de phénomènes sociaux, comme la nomophobie, qui désigne la crainte d’être séparé de son téléphone portable.

chaise longue pour apprendre à se détendre avec la sophrologie

Le coronavirus a engendré de nouvelles phobies. Le syndrome de la cabane, pendant le confinement, a créé une peur du déconfinement, et la pandémie a donné naissance à des phobies associées à la distanciation sociale.

 

Des personnes deviennent obsédées par la crainte de contracter la covid-19, redoutant de ne pas maintenir une distance suffisante avec autrui, et craignent une contamination si la distance réglementaire n’est pas strictement observée.

 

L’obligation de porter un masque partout, ou l’interdiction de rassemblements de plus de dix personnes dans un lieu public, les mesures barrières peuvent déstabiliser et créer des peurs obsessionnelles et des phobies.

 

La crise a fait émerger des peurs irrationnelles, provoqué ou exacerbé des troubles obsessionnels compulsifs liés au lavage des mains, à la désinfection systématique des produits venant de l’extérieur, en somme, à une obsession de l’hygiène.

 

Les troubles compulsifs peuvent se manifester par des obsessions phobiques liées à la peur des maladies, des microbes, entraînant des rituels répétitifs et fatigants pour ceux souffrant de ce trouble anxieux.

 

La recommandation de se laver les mains constamment pour éviter la contamination peut provoquer une crise de panique chez une personne phobique si elle touche une poignée de porte et n’a pas de gel hydroalcoolique à disposition.

 

La peur et l’ambiance anxiogène véhiculées par les médias ont permis à d’autres phobies, telles que l’ergophobie (peur du travail) ou l’haptophobie (peur de toucher ou d’être touché), de se développer.

 

De plus, les conséquences psychologiques des règles à respecter toute la journée, des interdictions, des avertissements, voire des sanctions, touchent particulièrement ceux qui souffrent de phobie sociale et peuvent laisser des traumatismes chez les enfants.

Comment naissent les phobies ?

Bien que l’origine des phobies puisse être parfois difficile à identifier, un événement déclencheur est souvent en cause.

 

Des expériences traumatisantes vécues durant l’enfance peuvent expliquer l’apparition de troubles phobiques profonds, tels que la crainte du contact physique, conséquence de maltraitances ou d’abus sexuels.

 

Cependant, la réticence au rapprochement physique peut également résulter d’une pudeur excessive, due à un manque de manifestations d’affection et de liens affectifs durant l’enfance.

 

La thanatophobie, ou peur de la mort, peut être provoquée par le décès d’un être cher ou la vue d’un cadavre.

 

Le manque de confiance en soi, qui engendre la peur de parler en public, peut découler de relations sociales limitées ou d’un manque de communication au sein de la famille.

 

Une hospitalisation, une vaccination ou un prélèvement sanguin peuvent engendrer une phobie des maladies, des injections ou du sang, alors qu’une morsure de chien peut causer une peur des animaux.

 

L’imagination débordante est un facteur clé dans les phobies enfantines, souvent représentées par des images mentales terrifiantes de monstres.

 

À l’instar de la peur de l’obscurité, ces craintes normales contribuent au développement de l’enfant et tendent à disparaître avec le temps.

 

En revanche, les phobies spécifiques qui débutent dans l’enfance peuvent persister à l’âge adulte si elles ne sont pas traitées.

 

Des expériences douloureuses ou une exposition prolongée à une situation stressante peuvent aussi engendrer des troubles névrotiques, comme l’agoraphobie, qui peut survenir après une grossesse, une maladie ou un deuil.

 

Néanmoins, l’origine du problème peut être plus complexe qu’une simple aversion pour l’élément phobogène.

 

Les troubles psychiques peuvent avoir diverses causes, qu’elles soient post-traumatiques, génétiques ou psychologiques.

Quels symptômes et conséquences engendrent les phobies ?

Lorsque la peur entraine une réaction démesurée, celle-ci se manifeste à travers plusieurs symptômes émotionnels, comportementaux et psychologiques.

Diverses réactions physiques apparaissent dès lors que vous êtes confrontés à la situation ou à l’objet de la peur, ou même en leur absence, par le simple fait de se les représenter

Bouffées de chaleur
Transpiration excessive
Sensations d’étouffements
Vertiges
Évanouissements
Maux de ventre
Nausées
Troubles du sommeil

Cet état de souffrance corporelle s’accompagne d’une détresse psychologique, qui vous donne l’impression de voir le danger partout autour de vous, vous obligeant à être constamment sur vos gardes, prêt à fuir dès que le danger se rapproche.

La  phobie simple trouve sa solution dans l’évitement, mais si la situation ne peut être évitée, elle va provoquer une attaque de panique, allant jusqu’à la peur de mourir.

La panique non seulement entrave votre capacité de réflexion et vous fait perdre le contrôle, mais elle vous expose également à des situations inconfortables.

 

Malgré vos tentatives pour surmonter vos peurs, vous trouvez difficile de faire face à la réalité, même en sachant que vos craintes sont sans fondement.

 

Tandis que les phobies simples peuvent être gérées par l’évitement, les phobies sociales, qui sont plus complexes, s’avèrent plus handicapantes, causant aussi des crises d’angoisse, un sentiment de honte et de l’isolement.

 

Pour évaluer quand une phobie devient un danger pour la santé et l’équilibre mental, il est crucial d’examiner la fréquence et l’intensité des réactions qu’elle suscite, ainsi que l’impact sur votre vie de tous les jours.

 

Par exemple, lorsque sortir de chez soi devient un défi majeur, les personnes souffrant d’agoraphobie se retrouvent contraintes de rester à domicile, ne sortant qu’en présence d’un accompagnateur.

 

En outre, cet état d’anxiété constant peut mener à l’épuisement mental et déclencher une dépression.

 

Lorsque la peur devient omniprésente et entrave votre vie sociale et affective, vous rendant dépendant et prisonnier de vos phobies, il est crucial d’agir.

 

C’est pourquoi il est essentiel de ne pas hésiter à franchir le premier pas et de consulter un spécialiste qui prendra soin de votre souffrance et vous orientera vers des stratégies pour surmonter votre malaise.

Surmonter ses phobies grâce à la sophrologie

Dans mon cabinet de sophrologie, j’accueille des individus aux prises avec des phobies et je développe un programme thérapeutique sur mesure, conçu pour répondre aux besoins spécifiques de chacun.

 

Cette méthode thérapeutique, qui est à la fois émotionnelle, corporelle et entièrement naturelle, vous aidera à reprendre le contrôle de vos peurs, à restructurer votre pensée et à vous libérer de votre anxiété.

 

La sophrologie, reconnue pour ses nombreuses vertus, est une thérapie brève qui traite efficacement les peurs, les phobies et les dépendances, en respectant votre rythme et avec un accompagnement personnalisé.

 

Nous travaillerons ensemble pour que vous puissiez appréhender vos peurs différemment, en identifiant d’abord l’origine de vos phobies.

 

À travers des techniques de relaxation éprouvées par mes années d’expérience, vous apprendrez des exercices de respiration et de détente musculaire, conçus pour vous conduire à une relaxation profonde et apaiser vos peurs face aux situations stressantes.

 

De plus, la sophrologie est particulièrement adaptée pour traiter les phobies chez les enfants.

 

Ainsi, si vous suspectez que votre enfant souffre d’une phobie scolaire ou de peurs inexpliquées, je vous encourage à l’inscrire à mon programme anti-stress, afin de le prendre en charge rapidement et d’arrêter la progression des symptômes anxiogènes.

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